Concours photo #2 !

[JMB]

On n'a pas les mêmes à Lyon ;-€

[JMB]

[Leaf]

... ni au Québec.

[Vincent]

On n'a pas les mêmes à Lyon ;-€

c'est parce qu'on n'a pas de djeun's à Lyon, on n'a que des jeûûûnes... (il me fera toujours bizarre cet accent lyonnais).

[JMB]

Vincent. On ne se moque pas stp.

[Vincent]

Ben ça va, je me dis qu'on s'en tire encore pas mal à Lyon, parce que aujourd'hui je suis dans une région où les gens posent fréquemment la question "tu fais quoi entre midi ?" (ce qui est assez énigmatique pour le néophyte).
Sinon, ça ne peut pas continuer ainsi, il faudra que tu rendes visite à quelques galettes chez moi ou chez ooericoo !!

[Niva]

Vincent, tu ne vivrais pas dans le quart Nord-Est par hasard?

[Vincent]

J'en viens et j'y suis ce week end en effet
(vous avez vu, on essaie de dynamiser comme on peut ce sujet sur le concours photo.... sinon il est laissé à l'abandon... aller hop hop faut poster des photos pour le concours ! (j'en poste une ou deux demain c'est promis !))

[Vincent]

Le buveur de pu-erh ne cache pas les relations intimes qu'il entretient avec ses galettes. Et entretenir une relation intime requiert toujours une attention particulière.

Par exemple, jeudi dernier, j'ai vécu la mise en vrac de 30 grammes d'un tuocha FengQing de 2002. Tout s'est fait en douceur et nous avons passé une excellente soirée tous les deux. La compression est sans doute un élément clef dans le bon déroulement d'une mise en vrac. Quand elle est faible ou raisonnable, du moment qu'on fait attention à lui le tuocha supporte très bien les contrariétés qui lui sont opposées via le pic à pu-erh, et s'en sort magnifié dans la tasse. C'était le cas jeudi.

Mais quand la compression est forte, comme ça m'est arrivé avec le champignon Xiaguan Bao Yan Jin Cha 2011, c'est une autre affaire. Parfois même un expert ne saura pas bien s'y prendre : les premières tentatives sont sans effet et lancer quelques piques (à pu-erh bien entendu) n'y change rien ; il faut alors une bonne dose de minutie et de temps pour ne pas écrabouiller l'âme de ce thé et lui faire comprendre qu'on ne lui veut que du bien. Le Jin Cha, une fois dans la tasse, s'est montré reconnaissant de l'attention que je lui avais porté. Malheureusement certains rustres préféreront l'alternative à base de coups de marteau, qui a pour seule perspective un tuocha brisé en mille morceaux incohérents ; le rustre sera puni en voulant avaler la liqueur de cette chose dont il a détruit le sens.

Bref, voici une photo d'une relation épanouie,
FengQing Jia Ji Tuo Cha 2002.

[Leaf]

Génial.

[Ségolène]

Félicitations!

[Marion]

Superbe texte !

[Morimousso]

Un clin d'oeil aux évènements passés...

[Sébastien]

bien vu

[Blossom]

Excellent!!!!