Le prix ... le quoi ?
- ooericoo
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Re: Le prix ... le quoi ?
Oui c'est vrai ou bien chercher. ....mais c'est très dure
Et même ci les primeurs les prix reste stable led grand village reste inabordable
Et même ci les primeurs les prix reste stable led grand village reste inabordable
Dans la vie je ne me prends jamais le Shu, je le bois.
http://excethera.blogspot.fr/
je ne sais pas trop ou cela m'emmènera....
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- Helchior
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Re: Le prix ... le quoi ?
David a écrit :Et curieusement, les vendeurs qui se prennent un peu la tête, que la passion motive plus que le profit offrent souvent de bien meilleurs thés que les autres, souvent plus respectueux de l'environnement et pas forcément plus cher... Voici un exemple :
http://www.postcardteas.com/site/product/newassam/ Je doute que vous trouviez moins cher et meilleur que ça.
Je n'ai jamais goûté de Assam, tu conseilles lequel David parmi les 3 batchs (3 cultivateurs) qu'ils proposent?
- Helchior
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Re: Le prix ... le quoi ?
Même en cherchant bien Eric, j'ai jamais vu un "grand" thé pas cher. J'ai déjà vu des bons plans oui, mais à notre niveau tomber sur un vendeur innocent sans grande connaissance, vendant un thé provenant d'une vieille galette trouvée au grenier d'une bicoque de campagne dans un vieux sac en tissu... est très peu probable. Faut habiter le Yunnan pour çà
Ah mais je ne parle pas de galettes Tsubo haha!! çà fait bien longtemps qu'elles ne sont plus abordables! y compris les LBZ gù shù du début des années 2000 en ce qui me concerne mdr! je ne mettrais jamais 2 ou 3000$ dans une galette de gù shù! à moins de me lancer dans la spéculation... non non je parle juste d'un échantillons de 5g pour se faire une idée de ce que c'est Au train où çà va çà ne sera bientôt plus possible non plus. Ou une fois par an si toute la famille se cotise pour Noël! Personnellement je préfère me rabattre sur des terroirs moins prestigieux et réservés aux Russes moins argentés que les nouveaux riches qui envahissent et pourrissent le marché
Tsubo a écrit :qui peut se payer une galette des années 50 - 60 - 70 - 80 pas grand monde ... le 90 va bientôt les rejoindre et le début des années 2000, c'est de moins en moins gai niveau prix ...
Ah mais je ne parle pas de galettes Tsubo haha!! çà fait bien longtemps qu'elles ne sont plus abordables! y compris les LBZ gù shù du début des années 2000 en ce qui me concerne mdr! je ne mettrais jamais 2 ou 3000$ dans une galette de gù shù! à moins de me lancer dans la spéculation... non non je parle juste d'un échantillons de 5g pour se faire une idée de ce que c'est Au train où çà va çà ne sera bientôt plus possible non plus. Ou une fois par an si toute la famille se cotise pour Noël! Personnellement je préfère me rabattre sur des terroirs moins prestigieux et réservés aux Russes moins argentés que les nouveaux riches qui envahissent et pourrissent le marché
- Tsubo
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Re: Le prix ... le quoi ?
mais c'est déjà presque plus possible pour certaines choses : https://www.essenceoftea.com/tea/puerh-tea/1980-s-early-da-ye-qing-bing.html ... 16 £ le gramme ... soit 21,70 € le gramme ... 5 grammes à 108,50 € ...Helchior a écrit :non non je parle juste d'un échantillons de 5g pour se faire une idée de ce que c'est Au train où çà va çà ne sera bientôt plus possible non plus.
après, je ne dis pas que ce ne doit pas être bon ...
- Helchior
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Re: Le prix ... le quoi ?
oui c'est bien çà, une fois par an à Noël ptdr! et encore...
Ecoutes je stocke régulièrement des galettes neuves à vieillir tranquillement. On peut tjs se donner rdv dans 30 ans
Ce qui est sûr c'est que je l'aurais un jour mon vieux thé! je l'aurais!
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Ce qui est sûr c'est que je l'aurais un jour mon vieux thé! je l'aurais!
- Oranda
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Re: Le prix ... le quoi ?
Il y a quelques mois encore, il m'aurait été inimaginable de mettre 10 ou 15 € pour 100 gr de thé...
- Bruno
Re: Le prix ... le quoi ?
Comme je suis toujours au stade de l'apprentissage en matière de thé, je me fais fort d'en essayer dans toutes les gammes de prix. Je vous livre quelques réflexions inspirées par mes essais.
Cela a été dit plus haut, les gens du métier cherchent à utiliser des critères plus ou moins objectifs pour juger de la qualité d'un thé. Mais les consommateurs sont plutôt dans le subjectif: est-ce que j'aime ou est-ce que je n'aime pas ce thé?
Mis de coté les aspects mode, rareté et placebo (sur ce dernier sujet je conseille la lecture d'un des chapitres de l'excellent livre Freakonomics), les puerh et wulong chers ont des points communs: l'endurance et le rythme. L'équilibre aussi, mais cela on peut le trouver à tous les prix.
Par exemple, le 88 Ching Bing dure de nombreuses infusions, change de caractère toutes les quelques infusions, et même toutes les infusions au début. Ce thé donne l'impression de prendre le train pour un voyage au pays des arômes et saveurs, avec un nouveau paysage à chaque fois qu'on regarde à la fenêtre.
C'est un thé considéré comme bon par les gens du métier. Objectivement, je le trouve bon aussi, mais voilà... Il y a des thés du même calibre qui m'ont laissé froid, un Snow Mark par exemple. Et il y a des thés sans grand prestige et beaucoup moins chers, que je trouve meilleurs.
On voit là différence entre les goûts des experts, et celui d'un consommateur.
En conséquence, je ne fais pas attention au prix des thés. Je n'évite pas les thés chers et prestigieux, mais je ne les recherche pas non plus.
A la place du prix, je me laisse guider par quelques règles. Elle ne sont pas de moi, mais j'ai oublié ou ignore le nom des auteurs, qu'ils me pardonnent de ne pas les citer:
1. Les meilleurs thés ne quittent jamais la Chine.
2. Un bon thé, c'est un thé dont on se souvient.
3. Un bon thé, c'est un thé qui donne le sourire.
J'ai aussi et surtout une base de données où je note toutes mes séances de dégustation, et les thés de 0 à 5. Ceci me permet avec le temps, de savoir quel thé acheter, et à qui.
Cela a été dit plus haut, les gens du métier cherchent à utiliser des critères plus ou moins objectifs pour juger de la qualité d'un thé. Mais les consommateurs sont plutôt dans le subjectif: est-ce que j'aime ou est-ce que je n'aime pas ce thé?
Mis de coté les aspects mode, rareté et placebo (sur ce dernier sujet je conseille la lecture d'un des chapitres de l'excellent livre Freakonomics), les puerh et wulong chers ont des points communs: l'endurance et le rythme. L'équilibre aussi, mais cela on peut le trouver à tous les prix.
Par exemple, le 88 Ching Bing dure de nombreuses infusions, change de caractère toutes les quelques infusions, et même toutes les infusions au début. Ce thé donne l'impression de prendre le train pour un voyage au pays des arômes et saveurs, avec un nouveau paysage à chaque fois qu'on regarde à la fenêtre.
C'est un thé considéré comme bon par les gens du métier. Objectivement, je le trouve bon aussi, mais voilà... Il y a des thés du même calibre qui m'ont laissé froid, un Snow Mark par exemple. Et il y a des thés sans grand prestige et beaucoup moins chers, que je trouve meilleurs.
On voit là différence entre les goûts des experts, et celui d'un consommateur.
En conséquence, je ne fais pas attention au prix des thés. Je n'évite pas les thés chers et prestigieux, mais je ne les recherche pas non plus.
A la place du prix, je me laisse guider par quelques règles. Elle ne sont pas de moi, mais j'ai oublié ou ignore le nom des auteurs, qu'ils me pardonnent de ne pas les citer:
1. Les meilleurs thés ne quittent jamais la Chine.
2. Un bon thé, c'est un thé dont on se souvient.
3. Un bon thé, c'est un thé qui donne le sourire.
J'ai aussi et surtout une base de données où je note toutes mes séances de dégustation, et les thés de 0 à 5. Ceci me permet avec le temps, de savoir quel thé acheter, et à qui.
- Oranda
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Re: Le prix ... le quoi ?
Merci de relater ton expérience d'apprentissage du thé.
Elle est pleine d'enseignements que je n'oublierai pas.
Merci
Elle est pleine d'enseignements que je n'oublierai pas.
Merci
- Helchior
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Re: Le prix ... le quoi ?
Bruno a écrit :J'ai aussi et surtout une base de données où je note toutes mes séances de dégustation...
çà me paraît indispensable!
- Oranda
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Re: Le prix ... le quoi ?
Je le fais depuis peu. Très précieux, en effet.
- Étienne
- Gourou
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Re: Le prix ... le quoi ?
Bruno a écrit :1. Les meilleurs thés ne quittent jamais la Chine.
Je ne sais pas si cette règle est vraie (possible), mais alors attention à l'interprétation, la réciproque est fausse : la plupart des thés qui ne quittent pas la Chine doivent être infâmes.
Ensuite il y a l'application pratique : on habite hors de Chine (sauf Olivier !). Du coup, on sait qu'on boit pas les meilleurs thés. Soit, mais… ?
- Akala
- Shōgun
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Re: Le prix ... le quoi ?
J'avais pensé à me faire un carnet avec ça, mais finalement, j'ai trouvé un autre moyen : le forum
Concernant cette histoire de prix, mon expérience est faible (inexistante ?) dans les thé à plus de 20 euros/100g, mais je "juge" mon thé avec un rapport entre le plaisir à la dégustation, la manière de le boire (plutôt du thé de tous les jours ou occasionel, gaiwan en prenant son temps ou infu longue, nombre d'infus etc.), et le prix. Tout ça pour me faire un "prix par session", plutôt que de compter au gramme ou au litre. Et finalement, c'est moche pour mon banquier, mais c'est assez rentable (bon, toujours dans ma gamme de prix pas très élevée).
Concernant cette histoire de prix, mon expérience est faible (inexistante ?) dans les thé à plus de 20 euros/100g, mais je "juge" mon thé avec un rapport entre le plaisir à la dégustation, la manière de le boire (plutôt du thé de tous les jours ou occasionel, gaiwan en prenant son temps ou infu longue, nombre d'infus etc.), et le prix. Tout ça pour me faire un "prix par session", plutôt que de compter au gramme ou au litre. Et finalement, c'est moche pour mon banquier, mais c'est assez rentable (bon, toujours dans ma gamme de prix pas très élevée).
- Bruno
Re: Le prix ... le quoi ?
Etienne, ce que tu proposes n'est pas la réciproque. Mais une exagération de la réciproque. Ne pas être le meilleur ne signifie pas être infâme.
Pour apprécier l'adage "les meilleurs thés restent en Chine", on peut lire l'article de Hojo sur le Junshan Yinzhen: http://hojotea.com/item_e/y01e.htm.
C'est un des "dix thés célèbres de Chine". La récolte annuelle est passée de 500 grammes à l'époque des Tang, à 1 tonne aujourd'hui. Il y en a 10 qualités. La meilleure qualité est récoltée sur une période de 14 jours.
A votre avis, est-ce qu'on a accés aux 500 premiers grammes, ou même à la récolte des tous premiers jours, hors de Chine? Non, c'est destiné aux gouvernement et dignitaires chinois. En 2006, ils en ont offert à Putine. Sans doute un ou deux millionaires chinois en obtiennent-ils aussi.
Mais nous? Nous on a la qualité Hojo, qui affirme que c'est la meilleure, la même que celle des diplomates. C'est sans doute la meilleure, dans le sens ou c'est le grade AAA, le premier des 10 grades. Mais c'est la meilleure vendue à des étrangers.
... Le meilleur thé reste en Chine. Mais cela ne veut pas dire pour autant que le thé vendu à l'étranger n'est pas excellent.
L'application pratique: il ne faut pas se prendre la tête en recherchant le top du top. De toutes façons, il n'est pas disponible. C'est dommage que l'on s'exprime en français, parce que l'anglais me permettrait une tournure élégante: "don't look for the best possible tea, look for the best tea possible".
Contrairement aux autres adages, celui-là est de moi, je viens de l'inventer.
Pour apprécier l'adage "les meilleurs thés restent en Chine", on peut lire l'article de Hojo sur le Junshan Yinzhen: http://hojotea.com/item_e/y01e.htm.
C'est un des "dix thés célèbres de Chine". La récolte annuelle est passée de 500 grammes à l'époque des Tang, à 1 tonne aujourd'hui. Il y en a 10 qualités. La meilleure qualité est récoltée sur une période de 14 jours.
A votre avis, est-ce qu'on a accés aux 500 premiers grammes, ou même à la récolte des tous premiers jours, hors de Chine? Non, c'est destiné aux gouvernement et dignitaires chinois. En 2006, ils en ont offert à Putine. Sans doute un ou deux millionaires chinois en obtiennent-ils aussi.
Mais nous? Nous on a la qualité Hojo, qui affirme que c'est la meilleure, la même que celle des diplomates. C'est sans doute la meilleure, dans le sens ou c'est le grade AAA, le premier des 10 grades. Mais c'est la meilleure vendue à des étrangers.
... Le meilleur thé reste en Chine. Mais cela ne veut pas dire pour autant que le thé vendu à l'étranger n'est pas excellent.
L'application pratique: il ne faut pas se prendre la tête en recherchant le top du top. De toutes façons, il n'est pas disponible. C'est dommage que l'on s'exprime en français, parce que l'anglais me permettrait une tournure élégante: "don't look for the best possible tea, look for the best tea possible".
Contrairement aux autres adages, celui-là est de moi, je viens de l'inventer.
- Helchior
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- Localisation : Lorraine
Re: Le prix ... le quoi ?
Bruno a écrit :"don't look for the best possible tea, look for the best tea possible".
Je vais te dire franchement, je suis client chez Akira, et ses Wulong de Phenix sont de la tuerie!! bien meilleur que ceux de tea habitat par exemple, qui sont déjà pas mal. Son Mi Lan Xiang a des parfum et une longueur.... une loooongueur juste incroyable! et çà me va très bien
- David
- Chasen
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Re: Le prix ... le quoi ?
Bruno a écrit :L'application pratique: il ne faut pas se prendre la tête en recherchant le top du top. De toutes façons, il n'est pas disponible.
Je suis tout à fait d'accord avec toi Bruno. Et puis, même si on habitait en Chine, y a de grandes chances qu'on n'ait pas accès à ces thés de ouf de toute façon. On a quand même de la chance que pas mal de vendeurs se bougent sur le terrain (et pas juste au marché du coin) pour aller chercher des thés qui, sans eux, ne quitteraient pas la Chine et dont on ne soupçonnerait même pas l'existence...