Votre Puerh du jour

[treeman]

Oui c'est vrai mais j'en deduit qu'avec le temps, cela va s'estomper. Du coup en meme temps que la fraîcheur

[David]

Et du coup, je me permets de poser la question : si tenté qu'on parle de la même chose, est-ce que vous aimez ou non cette "saveur" ? Je sais que personnellement, c'est ce qui me tient éloigné des jeunes puerh de William...

[blacksheep]

J'aime beaucoup les très jeunes puerh, du moins certain qui je pense sont clairement élaborés dans l'idée de les consommer de suite.
La saveur que vous décrivez m'est inconnu.

[Lionel]

Difficile de savoir si nous parlons tous de la même saveur...mais je n'aime pas cette saveur, qui est pour moi un signe de jeunesse, et qui s'estompe au bout de quelques mois ou au max dans l'année qui suit ...
J'ai rencontré cette saveur chez plusieurs producteurs...

[David]

oui mais tu es d'accord pour dire qu'un très jeune puerh n'a pas forcément cette saveur ? c'est plus le process qui joue, non ?

[SucreJog]

Je trouve ça vachement intéressant, car j'ai beaucoup de difficultés a mettre des mots sur les sensations en dégustation.
J'ai un peu de mal je pense à voir de quel goût vous parlez, entre "wok qui chauffe", "salade passée sur un métal chaud" et "goût de maïs bouilli" je n'arrive pas trop à me positionner
C'est un goût un peu astringent qu'on retrouve sur des jeunes maocha ?

[Elise]

oui mais tu es d'accord pour dire qu'un très jeune puerh n'a pas forcément cette saveur ? c'est plus le process qui joue, non ?

David je te rejoins complètement là dessus. C’est un goût dérageant mais qu’on ne retrouve pas sur tous les jeunes puerh. Pour moi c’est absolument le processus et pas la jeunesse, d’ailleurs ça ne s’en va pas toujours dans les quelques mois comme le dit Lionel. J’ai l’expérience que ça peut même pas mal perdurer.
Je vois le lien avec la salade ou le maïs cuit, pour ma part je le décrirais comme une sorte d’acidité aigrelette écoeurante et dérangeante que j’associe pour une raison ou une autre avec une odeur de transpiration...

[David]

Comme quoi les références organoleptiques sont très personnelles

[Elise]

Eh oui... je crois que si j’avais la salade ou le maïs comme référence comme certains d’entre vous, je boirais plus souvent de ce thé trop vert, trop cuit ou que sais-je, mais là bof...

[Chagoï]

J'apprécie pas trop par contre pour le moment quand j'ai ce genre de feuilles après plusieurs mois cela disparait.
J'avais dans l'idée d'une levure style Rhodotorula glutinis (serpillère qui pue posait sur une plaque chaude) ou bactérie... qui ferait partie du process.
Ca me rappelle surtout autre chose

[Elise]

Levure ou plutôt champignon j’aurais dit.

Ca me rappelle surtout autre chose

Comme quoi?

Quoi qu’il en soit j’évite ce genre de thé autant que possible surtout si cela perdure.

[David]

Ce serait intéressant d’arriver à isoler le responsable de ce phénomène, si on parle du même en tout cas.

Alors, cuisson trop forte ? Feuilles mal flétries avant le shaqing ? Un peu de deux ? Est-ce que la qualité des feuilles joue aussi ? La qualité de la cueillette ou du moins la météo le jour de la cueillette ?

[Lionel]

Bonne question !
La 1ère fois que j'ai ressenti cela c'était sur les QishengGu et Baotang EoT 2012. Impossible de boire ces galettes les 1ers mois, je ne les aimais pas. Et puis je les ai regoûtées je crois en 2017, 2018...Et là surprise, très bon, surtout la Baotang. Donc ces notes "off" n'ont pas perduré...

[Chagoï]

Ca vous dit rien l'histoire de goût de soleil ?

[Elise]

Pour moi c’est une cuisson trop forte et peut-être trop longue. C’est perceptible dans ce que William appelle un « sheng traité très vert », quoique dans ses thés traités de cette manière c’est assez léger en général, tout comme dans certains de Kancha de 2016 que j'ai. Pour ces derniers ça a complètement disparu après 3 ans.