Votre Puerh du jour

[David]

C'est un de mes Bulang préféré.

[Yannick]

C'est un de mes Bulang préféré.

Ca ne m'étonne pas car il me semble David, que tu est un amateur des Pu erh d'Akira Hojo. Ce Bulang a (à mon gout) vraiment quelque chose en commun avec les pu erh d'akira (peut être ce côté très fruité je ne sais pas..). Et aussi cette longeur en bouche comme si on avait gardé le gout du fruit dans la bouche..

[David]

Le nombre de fois que j'ai failli craquer sur cette galette de Bulang... Je suis tellement curieux de savoir comment elle va évoluer...

[Yannick]

Ah mais j'ai cru que tu l'avais fait ! Mais c'est vrai qu'elle est un peu cher.. (enfin je connais pas vraiment le prix du pu erh, mais bon)

[David]

elle était à £77 à sa sortie de mémoire... C'est pas donné, mais justement je crois pas mal en sa capacité d'évolution. Peut-être devrai-je acheter juste une demie galette pour voir...

[Yannick]

Tu l'aurais bu avant qu'elle ai eu le temps d'évoluer

[Kevin]

Pareil je l'aurais bien regardé évoluer ... A l'heure actuelle une partie évolue dans mon estomac d'ailleurs ... Je vous tiendrai au courant

[Valmont]

Comme j'ai la tête dure, et que j'aime les défis, et surtout que j'ai reçu un lot de sachets de 25 grammes de Pu Erh cru en provenance de Tea Urchin, je déguste un Wan Gong 2013:



Mais en suivant le mode d'emploi que m'avait donné Olivier.

Une fois de plus, malgré la rapidité de l'infusion, je me retrouve face à un goût dont je sais maintenant pourquoi il ne passera probablement jamais, à moins qu'il existe un pu erh cru qui n'ait pas cette saveur: amertume et bois mort.

L'été de mes 14 printemps je l'ai passé à travailler dans un magasin de bibelots design (de l'epoque, années 70...), à faire les paquets et les déposer chez les clients avec mon vélo, je voulais m'acheter une mob.. Or, à l'époque, ni les timbres ni les étiquettes portant l'adrees n'étaient autocollants, il fallait en humecter la comme dont leur dos étaient recouverts, avec quoi donc? Avé la langue!!! et devinez leur goût...dans le mille, tout pareil que le Pu Erh cru...

Après quelques semaines de léchage de timbres et étiquettes, j'avais fini par acheter de mes deniers une éponge, car je ne supportais plus cette horrible saveur, saveur qui m'est hélas revenue en goûtant les Pu Erh crus...

J'espere seulement que les Pu Erh cuits seront plus de mon goût...

[Sébastien]

si tu n'as pas aimé les échantillons de puerh que je t'avais envoyés, que tu n'aimes pas ce Wan Gong ni les autres puerh de Teaurchin, n'insiste pas, c'est que tu n'aimes pas le puerh
passe ton chemin et réessaie dans qques années...

[Morimousso]

L'été de mes 14 printemps je l'ai passé à travailler dans un magasin de bibelots design (de l'epoque, années 70...), à faire les paquets et les déposer chez les clients avec mon vélo, je voulais m'acheter une mob.. Or, à l'époque, ni les timbres ni les étiquettes portant l'adrees n'étaient autocollants, il fallait en humecter la comme dont leur dos étaient recouverts, avec quoi donc? Avé la langue!!! et devinez leur goût...dans le mille, tout pareil que le Pu Erh cru...

C'est là la force du thé, et du pu erh en particulier, la dimension évocatrice...

[Yannick]

C'est là la force du thé, et du pu erh en particulier, la dimension évocatrice...

Je ne saurai qu'aller dans ton sens, c'est incroyable la madeleine de Proust que me procure les pu erh.. La première fois que j'ai gouté un pu erh je me suis revu gamin accompagnant mon grand père acheter son vin à la cave (http://www.domainevico.com/) Comment le thé à t'il pu m'évoquer ça....

[Morimousso]

Comment le thé à t'il pu m'évoquer ça....

Un vrai mystère en effet !
La première fois que ma femme a bu du pu erh, elle en avait les larmes aux yeux. Ca lui rappelait très fortement son Mali natal

[Sébastien]

moi aussi, scotché au dernier degré par mes premiers puerh qui ont fait remonter des souvenirs d'enfance...
c'est nostalgifiant le puer !

[Patrick]

L'anecdote est joliment racontée, Valmont, merci.

Je reste persuadé que le pu er doit son succès à son aspect "nostalgifiant". C'est un thé à boire en écoutant une saudade...


Associer cave à vin et pu er me semble assez évident. Et, pragmatiquement et pas du tout poétiquement, je ne m'étonnerais pas que la raison soit très simple :les mêmes moisissures doivent se développer sur les murs des caves humides et sur les galettes.

Cliquez sur les tableaux de cet article de Life in a teacup

[Yannick]

Omg, il existe une revue qui s'intitule "journal of tea science" "Nature" n'a qu'à bien se tenir !! En tout ces c'est intéressant cet article !

Par contre Patrick, j'ai l'habitude de me rendre en bourgogne dans des caves et je n'associe pas forcément le pu erh à ces caves à vin. C'est vraiment associé à une odeur qui me reste de mon enfance, c'est très madeleine de Proust