Le chawan

[Tsubo]

Je remarque que les Hagi qui craquellent à leur première utilisation des années après leur fabrication semblent être systématiquement des productions avec une couverte plutôt très épaisse, donc ce point doit jouer un rôle En bref cependant, pas d'inquiétude Momulo, le bol ne va pas exploser dans tes mains

[Momulo]

Pas besoin de taper dessus pour accélérer

T'en fais pas c'était pas du tout au programme ayant peu d'objets je vais essayer de lui faire la plus longue vie possible.

Merci à vous deux pour votre expertise,
y'à plus qu'a laisser les tanins travailler gentillement la dedans.

En tout cas fascinant ce style Hagi... il m'a vraiment tapé dans l'oeil..

[Elise]

[David]

Je confirme que Yamane Seigan ne fait que des cuissons au gaz à ma connaissance.

[Erick]

On s'y voit bien là, parmi eux à papoter chawan du très beau chawan...

[Elise]

Le lieu est magnifique, je l’ai vu au printemps avec des iris en fleurs tout autour de l’étang, mais l’automne encourage à y retourner à cette saison

[Erick]

Quelle chance !!!

Impossible de traduire. L'édifice appartenait à un grand maître de thé ou une lignée de grands artisans du chawan ?

[Elise]

C’est le pavillon de thé du musée Nezu à Tokyo, fondé par Nezu Kaichirō, lui même pratiquant de chanoyu et collectionneur.
Les objets sélectionnés pour cette cérémonie sont de la belle époque du chanoyu (Rikyu&co). C’est assez magnifique de voir ça et d’avoir quelques détails sur les objets.

[Kissaki]

Oui c'est impressionnant!

Le chawan de Furuta Oribe transpire la personnalité que l'on connait de lui je trouve

[Chagoï]

J'aime beaucoup et sympa le petit focus sur les ustensiles.

[Tsubo]

C'est bien sympathique en effet

[sagara-kun]

Un grec qui tient une galerie d'art m'a ouvert son grenier il y a quelques jours, pour me montrer quelques céramiques qu'il a en stock, faits pas des artistes grecs et internationaux qu'il a commissionné avec son île comme thème (en gros)

J'ai été assez surpris de la finesse des différents Chawans, et de leur poids plume.
Difficile de se faire un avis avec une photo aussi sombre (je n'ai pas blagué, c'est vraiment le grenier).

La plupart des Chawans que j'avais eu en main avant étaient bien moins fins. Principalement en maison de thé car je n'en bois pas à la maison

L'épaisseur a-t-elle un impact sur le thé ? Est-elle un marqueur de qualité, comme le poids?

[Elise]

L’épaisseur comme le poids en main d’un chawan peut varier énormément d’un bol à l’autre. Cela dépend de l’argile, de la forme du bol et de la technique ou du style de l’artiste.

Ces deux points ne sont pas des « gages de qualité » absolus, mais ils ont un impact sur l’utilisation. Le pratiquants de sadō seront attentifs au poids et à l’épaisseur pour des questions de facilité d’usage et de température du thé:
Avec un bol trop fin on se brûle les doigts, avec un trop épais il faut veiller à le préchauffer (la température du thé a un impact sur le goût), un bol trop lourd est difficile à manier (la forme joue beaucoup aussi sur ce point là), un bol avec une surface rugueuse ou qui présente des aspérités est difficile à nettoyer, à essuyer avec le chakin et abime prématurément le chasen.

Personnellement, je ne trouve pas qu’un bol très fin ou très léger soit la première qualité à rechercher, il y a une fourchette de poids/épaisseur dans laquelle c’est confortable et ensuite il faut trouver des trucs pour utiliser tout de même un bol qu’on aime particulièrement en tant qu’objet mais qui sort de la zone de facilité d’usage. Dès qu’on sort d’une sorte de routine, on appelle ça ataraki (le travail), qu’il s’agisse de la conception du chawan, de l’arrivée d’un invité surprise, d’un changement de temps ou de programme pour une raison ou une autre